Comment remplacer la petite voix têtue qui vous répète que vous êtes un imposteur par une pensée positive et bienveillante envers vous-même ? Hélas, l’injonction ne sert à rien : vous aurez beau répéter «je ne suis pas un imposteur», vous ne réduirez pas vos sueurs froides à l’idée de rencontrer votre équipe ou le sentiment horrible de passer la soirée sur un travail sans arriver à le boucler.
Il existe pourtant des solutions. Par exemple, la notion d’efficacité personnelle, élaborée par le psychologue canadien Albert Bandura. L’efficacité personnelle, c’est tout le contraire du syndrome de l’imposteur : c’est la croyance profondément ancrée en soi qu’on est capable de faire ce qu’on décide de faire. Selon Albert Bandura, quatre sources alimentent ce réservoir de confiance.
D’abord, l’expérience vécue : nous avons tous en tête ces tâches que nous savons faire les yeux fermés. Pourquoi le reste de notre vie devrait-il être différent ? La méthode consiste à prendre l’habitude d’analyser son fonctionnement pour en éliminer les croyances limitantes qui n’ont rien à faire dans un processus de travail. Deuxième possibilité : s’inspirer des autres. Eh oui, on n’a pas encore trouvé mieux qu’un (bon) modèle pour transformer une épreuve en quelque chose d’évident. Troisième source : chercher dans son entourage les personnes à même de valider sa propre capacité. Pas un compliment à la va-vite, non : une appréciation par un tiers de confiance qui donnera un socle solide à votre ego.
Et pour que tout ça fonctionne, il vous faudra enfin apprendre à recadrer vos sentiments. Mourir de honte à l’idée d’être nul est le résultat d’une émotion sans rapport avec le réel. Reliez-la plutôt avec un sentiment d’efficacité personnelle retrouvée et elle se dissipera comme par enchantement.
Vous n’êtes pas condamné à souffrir toute votre vie d’un syndrome de l’imposteur. Lisez ce qui suit, pratiquez les exercices que nous vous proposons.
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