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SANTÉ – Les médicaments, seule solution pour lutter contre les douleurs physiques ? Certainement pas. Un exemple récent, une étude révélée par le site Gallup dont les résultats montrent que la pratique quotidienne d'un de nos talents ou passe-temps peut nous aider à ignorer divers maux.
Pratiquer régulièrement une activité physique qui nous passionne pendant un certain temps peut réellement modifier notre expérience de la douleur. Selon l'enquête Gallup, 50 % des personnes qui ont des problèmes de santé et pratiquent une activité qu'elles aiment plus de 10 heures par jour ressentent des douleurs physiques, contre 69 % des personnes qui pratiquent ces activités pendant moins de trois heures.
Une corrélation retrouvée dans une moindre mesure chez les personnes en bonne santé : 13 % ressentaient des douleurs s'ils utilisaient leurs forces pendant plus de 10 heures contre 17 % s'ils le faisaient moins de 3 heures par jour.
Un programme qui peut donc s'avérer efficace mais quelque peu limitant. Pour ceux qui n'ont pas plus de 10 heures par jour, nos confrères américains de HuffPost avons rassemblé 10 façons simples et rapides de vous sentir mieux dans votre corps :
Le rire peut agir comme un médicament. En plus de soulager une partie de notre stress et de brûler des calories, le rire libère des endorphines, qui ont un effet analgésique.
Une étude sur les maux de dos montre que les personnes qui ne fument pas ressentent moins d'inconfort dans le bas du dos. Il a été démontré que le tabagisme est un facteur de risque de développer des maux de dos et des problèmes de disque dorsal.
Lorsque nous sommes stressés, notre corps réagit de la même manière que lorsque nous ressentons de la douleur : notre cœur pompe plus de sang, notre respiration s'accélère, nos muscles se tendent. À mesure que le stress augmente, les niveaux de cortisol dans le sang augmentent, entraînant une sensibilité accrue à la douleur. Lire un livre, aller courir, faire une sieste, tout est bon pour se déstresser, ne serait-ce que pour un instant.
Dans une étude menée en 2012, il a été démontré que le sommeil pouvait réduire notre sensibilité à la douleur. Dans cette étude, 18 personnes en bonne santé ont été divisées en deux groupes. Un groupe a dormi 2 heures de plus que l'autre. Ces personnes pouvaient alors garder leurs doigts sur une source de chaleur 25 % plus longtemps que celles qui dormaient moins.
En 2011, une étude a été menée auprès de 17 femmes entretenant une relation amoureuse stable. Tandis qu'ils recevaient de petits chocs douloureux, certains d'entre eux étaient autorisés à regarder des photos de leur partenaire, d'autres non. Ceux qui ont vu leur proche sur une photo ont décrit leur douleur comme moins intense. Selon cette étude, la zone du cerveau activée par la vue d'un proche serait liée à celle responsable du sentiment de sécurité. Plus la connexion est longue, plus cette zone du cerveau est active.
Il semble que les grossièretés agiraient comme un analgésique. En 2009, 67 étudiants ont été invités à garder leurs mains dans une baignoire d'eau froide le plus longtemps possible. Les étudiants autorisés à jurer auraient tenu 40 secondes de plus que les autres. Mais il ne s'agit pas toujours de grossièretés : le caractère exceptionnel de ce vocabulaire brut le rend « efficace ».
La nourriture peut affecter l’inflammation. Une alimentation « méditerranéenne » riche en oméga 3, en fruits, légumes, céréales complètes et viandes maigres peut réduire la douleur associée à l’inflammation. Au contraire, consommer trop de sucre, de gras ou d’alcool peut aggraver la situation.
Contrairement aux idées reçues, l’activité physique peut rendre la douleur moins intense. En effet, l’activité physique déclenche la production d’endorphines, qui agissent comme analgésiques.
La distraction est un bon moyen d’échapper à la douleur, et écouter de la musique ou jouer à des jeux vidéo peut aider.
Faire l’amour libère des endorphines, qui agissent comme analgésiques. Il semblerait que faire l'amour serait particulièrement efficace pour les personnes souffrant de migraines, puisque selon une étude, 60 % des personnes interrogées ont déclaré que leurs maux de tête avaient disparu après l'acte.