L’enquête de 2007 sur les petites et moyennes entreprises (PME) indique que les propriétaires de petites entreprises sud-africaines ne travaillent pas de manière agressive pour accroître leur part de marché et garder une longueur d’avance sur leurs concurrents. Au lieu de cela, ils ont tendance à mettre davantage l’accent sur les questions opérationnelles de leurs entreprises.
Voici les 4 problèmes les plus préoccupants auxquels sont confrontés les propriétaires de petites entreprises, par ordre d’importance :
1. Criminalité
Arthur Goldstuck, chercheur principal de l’enquête et directeur général de World Wide Worx, indique que 27 % des personnes interrogées ont cité le crime comme le facteur le plus inquiétant. « Cela a été une surprise », dit-il.
2. Flux de trésorerie
19% des répondants s’inquiètent de la trésorerie. « C’est à la fois le fléau et la beauté de la petite entreprise. Si vous ne vous souciez pas de la trésorerie, qui le fera ? » déclare Melt Van der Spuy, directeur des services bancaires aux entreprises à la Standard Bank, l’une des plus grandes banques du pays.
3. Débiteurs
La question des débiteurs, qui est liée à la trésorerie, vient ensuite avec 13 % des répondants qui la jugent importante.
4. Compétition
La concurrence était un modeste quatrième rang, avec seulement 12 % des répondants profondément inquiets de ce que faisaient leurs rivaux. « Lorsque la concurrence vous empêche de dormir, vous êtes préoccupé par la part de marché. Cela ne semble pas être une priorité pour les entrepreneurs sud-africains et tend à être un facteur plus important dans l’environnement des entreprises », dit-il.
Où les PME cherchent de l’aide
L’enquête a également examiné les endroits où les PME étaient le plus susceptibles d’aller chercher de l’aide pour faire face à leurs préoccupations les plus urgentes. La recherche a révélé que :
1. Les comptables étaient les plus favorisés – La recherche a révélé que 72 % des répondants se tournent vers un comptable.
2. La banque – 59% des répondants déclarent se tourner vers la banque pour obtenir de l’aide.
3. Conseillers juridiques – Les conseillers juridiques étaient le troisième fournisseur d’assistance et de conseil privilégié, avec 53 % déclarant que les PME faisaient appel à des conseillers juridiques.
4. Conseillers – Environ 33 % des répondants ont déclaré compter sur des consultants pour leur fournir l’aide dont ils ont besoin.
5. Mentors et coachs– L’enquête a révélé que seul un petit nombre de répondants (9 %) utilisent un mentor ou un coaching. Cependant, 50% de ceux qui utilisent ces services se considèrent comme très compétitifs par rapport à ceux qui n’utilisent pas de mentors et de coaching.
Pourquoi les PME ont une certaine résistance aux mentors
Van der Spuy dit que le comptable est un bon choix pour des conseils commerciaux indépendants. « Alors que le propriétaire de l’entreprise peut se tourner vers la banque pour obtenir des conseils, le comptable est susceptible d’avoir l’image la plus claire de cette entreprise particulière, certainement d’un point de vue financier », dit-il.
Il croit également fermement à la valeur de tels services de mentorat et de coaching. « Un mentor peut ajouter la même valeur qu’un administrateur non exécutif à une société, en fournissant des conseils et des conseils indépendants.
Cependant, le mentorat n’est pas bien compris ou ne fait pas confiance aux propriétaires de petites entreprises, dit-il. De plus, les coûts associés à la recherche du bon autocar peuvent représenter un défi pour le propriétaire, ajoute-t-il.
L’enquête PME 2007, qui est menée pour la cinquième année, a été menée par World Wide Worx, une maison de recherche locale sur les TIC. Il a été parrainé par le géant bancaire Standard Bank et Fujitsu Siemens Computers.
Plus de 5 000 décideurs de petites et moyennes entreprises ont été interrogés cette année. L’enquête vise à explorer les facteurs qui ont un impact sur la compétitivité des PME sud-africaines.