Du panache, un verbe aigu à la d’Artagnan et un look de vainqueur, Killian ou Rafa – pour chacune de ses idoles. Un patron qui doit. Ses éclats de colère font peur et quand il passe, en mode caïd, tout le monde baisse les yeux. Attention, s’il appelle un membre de son équipe, désolé pour les victimes, d’autres lui doivent qu’ils ne se sont pas occupés de la question, une torture à la médiévale. Cependant, son sourire n’est pas rare, il est ensoleillé, séduisant et encourage même ceux qui lui témoignent leur admiration, les tâches ménagères, prêt à tout. Lorsque nous arrivons à l’usine, nous sommes éclairés. L’idée d’y passer nos huit heures nous remplit tous de bonheur. Négociateur, ce meneur est un fanfaron qui n’hésite pas à baisser les bras jusqu’à ce qu’il remporte la pièce. Apprécié par la direction. Reconnaissable dès un entretien d’embauche car il fera croire que le RH est celui qui postule et que c’est lui qui recrute. Cependant, ce profil de manager n’est pas forcément le bon. Faites place à vous, introverti. L’exact opposé du mâle alpha ultra-dominant. Éblouissant. Terrifiant.
Prescriptions et normes pour les extravertis
« Si après une journée bien remplie de réunions et de travail, vous ne voulez surtout pas entendre plus de bruit et vous retirer sereinement, vous êtes probablement introverti. En revanche, si vous êtes prêt à sortir avec des amis, alors vous êtes plus extraverti. On estime qu’il y a entre 30% et 50% d’introvertis dans le monde », explique Violen du Boucher, coach (Hops Coaching) et formatrice en management et soft skills. A ne pas confondre avec la timidité (peur du jugement social) quand » l’introversion est un tempérament lié au fonctionnement neurobiologique. « Introduisez l’introverti et oubliez la mythologie du manager extraverti. Le manager, c’est avant tout une description de poste, des compétences et des responsabilités », redirige l’expert. Et parmi les qualités de l’introverti doute. » Aide à trouver des solutions à des problèmes complexes « Il y en a d’autres. » Les introvertis calment les extravertis, « au-delà des préjugés. » Vous pouvez toucher le réservoir d’idées des extravertis, les canaliser, et insister pour appliquer ce qui semble le plus approprié et efficace après analyse. « Mais la question est de savoir si l’introverti veut devenir manager. précipitez-vous de cette façon, vous devez surmonter tous les stéréotypes possibles sur un bon gestionnaire, choisir le vôtre et changer de paradigme. Il n’aura pas à se livrer à des discours inspirants qui ne lui ressemblent peut-être pas. Il peut même perdre de l’influence. » Soyez un animateur d’équipe – surtout en réunion – au lieu d’un animateur. Très modeste et pas trop soucieux des prix, il doit aussi s’adapter aux particularités » et pensez à féliciter et apprécier, en particulier les profils qui sont particulièrement motivés par ce type de reconnaissance ».
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« 2R » : résultats et fidélisation
Vous apprenez à le gérer. « Un introverti apprendra des rituels, des modes d’emploi et surtout devra apprendre à se connaître pour dire à son équipe comment ça marche. Par exemple, il ne peut pas être disponible tout le temps », a déclaré Cédric Vatin, un entrepreneur qui a créé le podcast. Les outils de gestionnaire. « L’un des principaux inconvénients auxquels il doit faire face est son appétit pour les données : il n’en a jamais assez et il lui faut parfois beaucoup de temps pour prendre une décision. D’où l’importance de se faire aider par l’équipe. »Mais pour l’expert, le manager introverti réussit généralement son objectif, ‘2R’ : résultats et fidélisation. Le deuxième élément est de pouvoir garder une équipe, d’éviter le turnover. » Travailler suffisamment sur les individus pour qu’ils s’y épanouissent, notamment en leur offrant une réelle autonomie. « Cela permettra aux ‘dominants’ de briller et aux ‘influents’ de communiquer. » Son absence de colère ou d’émotion est rassurante. Selon Cédric Vatin, les équipes préfèrent généralement travailler avec un manager introverti qui les écoute. « D’un autre côté, les directions ont souvent une vision biaisée et commettent des erreurs lorsqu’elles préfèrent un manager qui veut briller et écraser tout le monde !
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