Comment avez-vous découvert le coaching ?
Je l'ai découvert aux États-Unis il y a plus de vingt ans ; elle n'était pas connue en France à l'époque, où elle était plutôt soulignée par les thérapeutes. Aujourd’hui, elle s’est beaucoup développée, à tel point que les écoles et formations de coaching sont devenues un véritable business.
Le terme coach prospère chaque…
Comment avez-vous découvert le coaching ?
Je l'ai découvert aux États-Unis il y a plus de vingt ans ; elle n'était pas connue en France à l'époque, où elle était plutôt soulignée par les thérapeutes. Aujourd’hui, elle s’est beaucoup développée, à tel point que les écoles et formations de coaching sont devenues un véritable business.
Le terme coach revient partout : est-ce sérieux ?
Il y a des dresseurs pour tout, oui : le sport, la coiffure, les chiens, la nourriture… J'ai été un peu surprise au début. C'est pourquoi il est important d'avoir une éthique. Notre statut fédération par exemple, publiés sur le site, détaillent toutes les valeurs que nous nous engageons à défendre. Sinon, un autre métier, comme mon voisin qui se dit entraîneur sportif, mais qui en réalité ne fait qu'accompagner les gens dans les mouvements de fitness !
C'est vrai : ne faut-il pas encadrer le terme coaching, l'usage du mot et le cadre de la profession ?
Nous ne faisons pas campagne pour réglementer la profession ou le mot coach, ce serait un effort vain, les enjeux financiers sont trop importants ! Les formations coûtent entre 5 000 et 100 000 euros, certaines écoles promettent des gains incroyables, mais c'est exagéré : il existe de nombreux coachs sur le marché. certainement compétences en France a organisé la formation, avec des certificats, mais c'est un marché très complexe. Personne n’a été capable de gérer l’explosion de la formation continue.
Il y a beaucoup de bons coachs professionnels dans ces écoles, mais à mon avis il y a trop d'écoles, et sur les 5 500 ou plus coachs formés et certifiés en entreprise, il n'y en a peut-être pas plus de 300 qui gagnent leur vie !
Et les autres?
En France, à 50 ou 70 euros la séance, il est très difficile de subvenir à ses besoins grâce au coaching de vie, même si l'on est bon. De nombreux coachs de vie sont à la retraite de leur première activité ou ont un partenaire qui gagne bien. Le business est le marché prioritaire si l’on veut en vivre ; et c'est un voyage vers le succès qui peut prendre du temps.
Mais il est tentant de se former au coaching, c'est une belle aventure de vie que de découvrir comment utiliser tout son potentiel ; gérer ses émotions, aider quelqu'un à trouver le chemin de la paix, l'accompagner vers la joie de vivre. Je dis habituellement que mon travail consiste à « améliorer des vies ». Et c'est plus que jamais déterminant : la nouvelle génération est très exigeante sur le sens de la vie ou sur l'équilibre vie personnelle/professionnelle.
Comment choisir son coach ?
Il y a une chose importante : c'est le ressenti. Puis-je faire confiance à cette personne ? Y a-t-il une énergie positive entre nous ou pas ? Le coach est vraiment formé à cette relation intime, sa capacité d'écoute est cruciale.
Bien sûr, comme dans tous les métiers, il existe des charlatans, des formateurs plus ou moins compétents. Il ne faut pas non plus hésiter à se fier au bouche à oreille, à demander des conseils ou à se faire référencer. Mais dans l’ensemble, quelle belle activité !