Ils se font appeler coach de vie, de développement personnel ou « bien-être » et promettent, moyennant rémunération, de résoudre les difficultés de votre vie personnel ou professionnel. Mieux encore, certains proposent même de vous former pour devenir l’un d’entre eux. Pendant un an, entre 2021 et 2022, des agents de la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF) ont enquêté sur ce monde particulier, à mi-chemin entre médecine et charlatanisme.
Plongée dans une activité complexe, sans réelle structure, où l'hypnotiseur déteint le magnétiseur, et qui connaît une popularité importante après la crise sanitaire. « Depuis cette période, il y a eu de nombreuses réorientations professionnelles », analyse Rémy Slove, porte-parole de la DGCCRF. Les personnes qui, à titre d'activité principale ou à titre complémentaire, ont accédé à ce coaching dont le développement est favorisé par le recours aux téléconsultations. »