Un outil puissant de coaching Par Emilie Gagnon, Coach de vie, FRANCE
Comment faire face à la surcharge par rapport aux étapes significatives
Climat encadrement est un domaine émergent à la fois intrigant et déroutant pour la plupart des gens, et en tant que tel, il est resté jusqu’à présent une pratique de coaching plutôt de niche. Elle est apparue ces dernières années alors que la prise de conscience du changement climatique et de ses conséquences augmentait dans la population. Son but est de soutenir les individus et les organisations (bien qu’ici je me concentre sur les individus) dans leur parcours de transformation vers un mode de vie plus conscient et durable, ainsi que d’aider à faire face aux émotions que le changement climatique peut générer telles que l’anxiété, la tristesse , la peur ou la colère.
Le principal défi de ce parcours transformationnel est de trouver un sens de l’agence pour agir concrètement face à une perspective démoralisante – surtout lorsque le changement est perçu comme un coût pour soi (changer ses habitudes, renoncer à un certain mode de vie) : mon changement personnel à lui seul ne changera pas le cours de la crise climatique. Il est évident que le changement le plus impactant est une transformation de nos systèmes (nos lois et réglementations, notre système économique, nos valeurs sociales,…).
Cet outil électrique considère un paradoxe apporté par certains clients : lorsque le désir d’agir est empêché d’agir. Le client est motivé à agir, mais ses émotions et ses croyances au sujet de l’action l’empêchent d’aller de l’avant. Cet outil puissant aide le client à ajuster son sens de l’action en explorant les émotions et les croyances qu’il a autour du changement climatique et en les reconnectant à un objectif plus personnel.
Quatre façons simples de réduire la surcharge par rapport aux étapes significatives
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Demande client
Le client viendra avec le désir de jouer un rôle dans l’action pour le climat, mais il exprimera une préoccupation qui ressemblera probablement à « Je suis coincé et je n’arrive pas à faire quoi que ce soit », « Je n’en fais pas assez » ou « Je ne sais pas comment passer aux actions » associé à un sentiment d’être submergé ou de lourdeur – bien que cela ne soit pas encore consciencieux.
Le client cherchera des moyens de se dégager et de passer à l’action dans le but de contribuer à l’action climatique.
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Explorer les émotions de la perspective actuelle
La crise climatique ne ressemble à aucune autre :
- À cause de ses conséquences à long termela perspective que nous apporte la crise climatique actuelle est aussi spectaculaire comme une guerre ou comme un cataclysme dévastateur et en tant que tel peut apporter un large éventail d’émotions lourdes : désespoir, désespoir, peur, anxiété,…
- Et pourtant, parce que pour la plupart, il n’a pas de manifestation immédiate dans leur vie, il a tendance à être oublié dans le flot chargé des préoccupations quotidiennes. Face à cette contradiction sur eux-mêmes ou sur les autres, les individus peuvent éprouver de la culpabilité, de la colère, de la haine, de la déception, du dégoût,…
- La crise climatique remet en question nos modes de vie actuels et appelle à un changement profond et significatif. Face à cette réalité, les individus peuvent se sentir menacés, effrayés, mal à l’aise, perdus, dépassés, etc.
- Le changement climatique est considéré par beaucoup comme une crise de système dans lequel nous vivons, et en tant que telle, l’action climatique se heurte à la inertie de ce même système. Cela peut générer un sentiment d’impuissance et de désespoir chez les gens.
Il devient clair que les individus peuvent être très accablés et submergés par des émotions négatives autour de la crise climatique et de l’action climatique. Explorer ces émotions est donc essentiel au processus de coaching. En prenant conscience de ses émotions, le client pourra les étiqueter et reconnaître l’impact qu’elles ont sur lui. C’est la première étape pour travailler à travers eux.
Questions pour explorer les émotions et leur impact sur le client :
- Quelles émotions vous viennent à l’esprit lorsque vous évoquez le changement climatique ?
- Quand ces émotions se manifestent-elles ?
- Où se situent ces émotions dans votre corps ?
- À quoi pensez-vous lorsque ces émotions surgissent ?
- Que vous arrive-t-il à la suite de ces émotions ?
- Comment ces émotions influencent-elles votre perspective actuelle ?
Croyances
Dans le domaine de l’action climatique, le récit actuel expose les individus à des croyances intériorisées telles que :
- Je dois agir sans tarder : « Il n’y a pas de temps », « nous avons déjà atteint des points de basculement », « il faut agir maintenant sinon ce sera trop tard »,…
- Je dois faire plus/beaucoup : « nous sommes tellement en retard », « nous devons aller plus vite », « nous devons agir plus fort »,…
- J’ai une grande responsabilité : « c’est l’héritage à nos enfants », « les générations futures porteront les conséquences de ce que nous faisons maintenant », et « mon enfant partira dans ce futur »…
Au moment d’envisager l’action, d’autres croyances peuvent entrer en jeu :
- Si ce que je fais n’entraîne pas de changement, alors ce que je fais est inutile. L’action individuelle se dissout dans l’action collective, ce qui la rend difficile de se faire une idée impact ou progrès.
- Je devrais être altruiste, il ne s’agit pas seulement de moi mais de l’avenir de notre espèce. L’action altruiste peut amener les individus à se déconnecter de ses propres besoins et de ce qui a du sens pour sa propre vie.
Ces croyances peuvent amener les gens à sentir qu’ils doivent faire tellement de choses si vite. En conséquence, ils peuvent avoir l’impression qu’il y a un grand mur devant eux, générant un sentiment de dépassement.
Ces histoires intériorisées peuvent également générer de l’autocritique et du perfectionnisme.
- « Je dois faire plus / beaucoup » devient « je n’en fais pas assez » ou même « je ne suis pas assez bon pour aider ».
Cela peut également générer de la culpabilité et de la honte :
- « J’ai une grande responsabilité » devient « Je laisse tomber mes enfants/les générations futures/d’autres qui se battent pour le changement » ou « Je suis une personne terrible pour ne rien faire ».
Tout cela nourrit un sentiment de ne pas être assez. L’énergie de l’individu est aspirée dans un discours intérieur négatif. Les ressources pour passer à l’action se raréfient. Se décoller devient de plus en plus difficile.
Il est donc important de faire prendre conscience au client sur le discours intérieur il/elle a autour de son action (ou de son absence) et explorer comment ce discours intérieur a un impact son sa capacité à passer à l’action.
Quelques questions pour commencer à enquêter sur les croyances :
- Qu’est-ce qui vous motive à agir contre le changement climatique ?
- Qu’est-ce qui vous empêche d’avancer ?
- Quelles croyances avez-vous autour de l’action individuelle pour le climat ?
- Quelle est l’histoire que vous vous racontez lorsque vous vous sentez dépassé ?
- Qu’est-ce qui sera différent pour vous une fois que vous passerez à l’action ?
- Comment vos croyances vous aident-elles à passer à l’action ?
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Explorer une nouvelle perspective
Le but de la discussion de coaching est de passer d’une perspective handicapante à une perspective plus stimulante, alignée sur qui est le client. Une fois explicitées les émotions et les croyances, et la relation qu’elles entretiennent avec le désir d’agir de l’individu, l’entretien de coaching peut se concentrer sur l’accompagnement de l’émergence d’une nouvelle perspective qui sert mieux l’objectif du client.
Il s’agit d’explorer la relation entre le désir d’agir et soi de l’individu, et de le reconnecter à un sentiment de plénitude : quelles sont ses valeurs, comment il projette son avenir, quel sens personnel est attaché à action… Dans cette nouvelle perspective, des actions mieux adaptées au client émergeront au fur et à mesure qu’il actualisera sa définition du succès.
Les histoires dans les médias poussent encore largement le récit d’une crise majeure, d’un événement catastrophique et catastrophique. Ils fournissent rarement des visions ambitieuses pour l’avenir (par exemple « une opportunité de mieux construire »), des histoires de réussite (lorsqu’agir a un impact maintenant), ou des modèles positifs de « simple joe » (« c’est possible », « c’est comme ça »). d’autres l’ont fait »). De telles histoires peuvent aider les individus à développer un sens clair de leur objectif, à se connecter à leurs propres intérêts et talents, et donc à développer un meilleur sens de l’action. La conversation de coaching peut aider le client à faire un parcours similaire vers la construction d’une vision d’action réaliste mais significative.
Des questions:
- Dans quelle mesure votre identité se reflète-t-elle actuellement dans votre objectif d’agir contre le changement climatique ?
- À quoi cela ressemblerait-il d’agir davantage du point de vue de qui vous êtes? Comment l’action peut-elle être plus alignée avec vos valeurs personnelles et/ou vos talents ?
- De quel avenir rêvez-vous ? Qu’est-ce qui est vrai de vous-même dans cette vision ? Comment la lutte contre le changement climatique peut-elle soutenir votre vision de l’avenir ?
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Co-créer un plan d’action réaliste
Une fois que le client a formé une nouvelle perspective de ce que signifie agir sur le climat pour lui et à quoi cela ressemble, la dernière étape consiste à aider le client à élaborer une action durable pour lui. Cela implique:
- L’aider à identifier les petites étapes réalisables (par opposition aux étapes écrasantes comme dans la situation précédente). Cela permettra au client d’obtenir des succès rapides et de créer/renforcer une boucle d’action positive, plus susceptible de mener à une action à long terme.
- L’accompagner dans l’ancrage de l’action dans sa réalité : quelles sont ses contraintes ou ses besoins, quelles sont ses préférences… devait être difficile ou désagréable. Remettre en question cela, c’est servir le client en renforçant la nouvelle perspective qu’il a formée, celle qui est connectée à son être.
- L’aider à identifier les personnes et les ressources qui peuvent fournir un système de soutien à l’avenir
- Aidez-le à identifier des méthodes de responsabilisation qui sont conscientes et soucieuses de lui
Des questions:
- Dans quelle mesure votre objectif d’agir est-il actuellement dynamisant ? Dans quelle mesure votre désir d’agir est-il respectueux de vos propres besoins ? Comment agir contre le changement climatique peut-il être durable pour vous aussi ?
- Qu’est-ce qui doit changer dans votre objectif pour s’adapter à votre nouvelle perspective ?
- Quel est le premier petit pas que vous pouvez faire vers votre objectif ?
- Qui peut vous accompagner dans votre objectif ? Quelles ressources sont à votre disposition ?
- Comment allez-vous vous rendre responsable de ce nouvel objectif ?
Une façon de se sentir dépassé par rapport aux étapes significatives
Le sujet du changement climatique expose particulièrement la déshumanisation de l’action et laisse souvent les gens penser qu’ils doivent en quelque sorte faire les choses parfaitement ou bien ils n’en font pas assez. Cela explique en partie la submersion vécue par beaucoup de gens. Un tel sentiment rend plus difficile l’accès des gens à leurs ressources intérieures. Cela se traduit par un sentiment de blocage et un discours intérieur négatif. Une option pour débloquer est d’aider le client à dessiner une vision personnelle de l’avenir qui redéfinit sa raison d’être et le reconnecte à qui il est et à ses ressources : ses valeurs, ses talents, et besoins. Enfin, travailler par petites étapes facilement réalisables permet au client d’entrer rapidement dans une dynamique positive qui peut nourrir un sentiment positif de soi et soutenir l’action à long terme.