Même si les coachs se multiplient, certains tentent de se démarquer. Meriem Haidar en fait partie. Pour exceller, elle ne jure que par le travail acharné. Cela révèle même la dureté de la formation.
« Les formations sont dures, rigoureuses et il faut parfois des jours, des semaines et même des mois pour devenir certifié coach de vie. » C'est ainsi que s'exprime ce jeune pour révéler les dessous du métier. Au-delà de toute passion, elle ne croit qu'à « l'apprentissage continu ». Jusqu'à présent, elle a effectué « des centaines d'heures de formation ». Pourtant, elle découvre qu’elle n’en est qu’à son « début ». Et tout cela en proposant des recettes pour persévérer sur le terrain.
Engagement et vision
Meriem Haidar, qui considère le développement humain comme un « océan car il contient plusieurs spécialités comme le développement personnel, le leadership, le développement professionnel, l'intelligence émotionnelle, etc. », énumère diverses astuces pour avancer dans ce domaine. « La raison et la motivation du choix de travailler dans ce domaine, l'engagement dans le parcours de développement de moi-même et des autres, la vision à long terme et l'étendue de chaque coach, le choix de carrière : par exemple, serai-je satisfait des certificats et les diplômes que j'ai ? Vais-je m’arrêter à ce niveau ou vais-je m’efforcer d’atteindre des niveaux plus élevés ? » cite-t-elle avec explications. En ce sens, elle estime qu'être expert dans le domaine du développement humain « ne se limite pas à être coach, c'est seulement le début du chemin vers d'autres étapes pour faire partie des 'Thought Leaders' (leaders de pensée) » . Aussi, la différence entre un coach et un autre, dit-il, c'est « le niveau choisi pour parler, partager et coacher ». « Allons-nous concentrer notre discours et nos activités sur la logique ou les sentiments du public, ou sur la fourniture de statistiques ? », demande Meriem. En même temps, elle n’a pas peur de partager davantage sa propre expérience.
Visite de spécialistes
« J'ai personnellement suivi une formation auprès d'experts du domaine pour combiner tous ces points pour toucher un public plus large et répondre aux attentes de chacun », explique cette formatrice. En ce sens, elle veut qu’on lui fasse confiance. « J'aime vraiment ce que je fais et je crois que chaque personne devant moi est un miracle à part entière. Nous sommes tous responsables de notre succès et de notre échec. Pour ma part, j'ai choisi de réussir et j'invite tout le monde à faire le même choix que moi », dit-elle. Quant au caractère multiple des coachs de vie, pour elle ils deviennent de plus en plus nombreux à nos yeux car on se concentre de plus en plus sur eux, et tout s'amplifie si on se concentre dessus.
Pour rappel, cette coach de vie spécialisée en développement humain, animatrice de formation et animatrice est diplômée de l'ENCG Settat en 2008. Depuis, elle étudie les langues vivantes, notamment l'anglais et l'espagnol. Et elle a beaucoup voyagé. Depuis plus de deux ans, il se forme en coaching de vie, présentations, formation et animation de conférences et d'événements divers. Il existe plusieurs diplômes et certifications, dont le certificat ICF Life Coaching, le diplôme Saudi Trainer Center, les diplômes d'expert en présentation du même institut et bien d'autres certifications. Elle est également formatrice adjointe dans le groupe du Dr Rashad Fakiha, le grand expert arabe en développement humain. Elle est également membre du conseil d'administration et du comité de communication de l'association Al Mubadara, Homeland First et Forever. Selon cette jeune coach qui possède son propre site www.coachmeryem.com, cette association porte un projet social, culturel, scientifique et communicatif.